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Résidents

Antonio, 27 ans: «Au CAAD, ils m'ont appris à me sentir en sécurité»

« Au début, je faisais comme si je n’étais pas malade. Je pensais que c’était comme la grippe, que ça allait passer… A chaque fois, je me cassais la figure.  Au CAAD, ils m’ont appris à accepter mon état, à lâcher prise et, surtout, à me sentir en sécurité. J’ai retrouvé une certaine dignité. »

 

Eddy, 20 ans: «AU CAAD on apprend à ne pas reproduire les mêmes erreurs»

« Le CAAD, c’est une bonne transition entre la prison et la liberté. On avance étape par étape. C’est une bonne chose d’avoir le temps de prendre conscience de ses limites, d’apprendre à s’écouter pour ne pas reproduire les mêmes erreurs. Mais ce n’est pas facile car il faut faire ses preuves sur la durée pour gagner la confiance des gens qui nous entourent ».

 

Etienne, 33 an: «Ici nous pouvons réfléchir sur nous-mêmes»

« Je suis resté 3 ans en hébergement résidentiel et maintenant je suis en appartement protégé. La journée, je travaille dans les ateliers. J’évolue positivement. Ici, nous pouvons réfléchir sur nous-mêmes, sur le passé, mais surtout aussi travailler à se construire un avenir. Je suis toujours la même personne mais avec un éclairage différent sur moi-même. J’ai davantage confiance en moi. »

 

Charles, 37 ans : « Au sein du CAAD, j’ai trouvé une famille »

«Lorsque j’étais adolescent, mon père est mort devant moi d’une crise cardiaque, ce qui m’a profondément marqué. Depuis son décès, mon cercle familial a éclaté (…) J’ai commencé à boire, à voler, à devenir violent, à fumer des joints puis à consommer des drogues dures. Le trafic de stupéfiants m’a conduit en prison. Ma santé s’est détériorée et j’ai contracté une hépatite C. Pour cette raison, mon curateur m’a conseillé de transformer ma peine pénale en prise en charge thérapeutique au CAAD. (…) J’ai trouvé au sein du CAAD une famille qui me permet de me sentir moins seul, utile ».

Jean-Pierre, 40 ans : « J’apprends à me sociabiliser »

«Ma mère était soumise et effacée, mon père violent. Ses colères et ses frustrations se traduisaient par des coups (…) Très tôt j’ai fugué, je me suis drogué et prostitué. J’ai pété les plombs plusieurs fois et je me suis retrouvé en hôpital psychiatrique. (…) Je n’aimais pas la vie que je menais mais j’y retournais sans cesse car elle me permettait de survivre. Au CAAD, j’apprends à me sociabiliser, à éviter les relations commerciales basées sur le sexe. Je réalise qu’il va me falloir du temps pour retrouver la stabilité ».

Jean, 29 ans : « Je reprends confiance en moi »

« Petit, on me décrivait comme un enfant rêveur et perturbé. Aujourd’hui j’ai déjà effectué plusieurs séjours en hôpital psychiatrique pour traiter des décompensations psychotiques. Ces séjours ont été suivis de placements dans différents foyers, sans que je puisse me stabiliser. Ma curatrice m’a finalement orienté vers le CAAD où je vis depuis plus d’un an. J’ai pu m’éloigner de mon lieu de vie et de consommation. Je prends régulièrement mes médicaments, je bénéficie d’un soutien psychologique et éducatif. Mais le plus important est de ne plus avoir à me soucier de mon logement, de mes obligations administratives et financières. J’accepte mieux ma maladie. Grâce aux ateliers, je reprends confiance en moi, mes journées sont structurées et mes angoisses s’atténuent. Avec le soutien de la psychologue et de l’équipe éducative, j’ai pu renouer avec certains membres de ma famille».
 

Route de la Plâtrière 100
CH-1907 Saxon
T +41 27 744 33 95

www.caad-valais.ch
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