
Critères d'admission
Les résidents proviennent de l’ensemble des cantons romands et sont au bénéfice d’une curatelle, ainsi que d’une rente de l’assurance invalidité et de prestations complémentaires.
Outre les placements civils faits sur un mode volontaire, le CAAD prend en charge des personnes bénéficiant d’un placement à des fins d’assistance (PAFA), selon l’art. 426 CCS. Les placements pénaux sont également possibles pour les personnes devant suivre des mesures thérapeutiques, soit pour le traitement des troubles mentaux (art. 59 CPS), soit pour le traitement des addictions (art. 60 CPS), ou encore en traitement ambulatoire (art. 63 CPS). La libération conditionnelle suite aux mesures thérapeutiques et à l’internement (art. 59 à 64 CPS) peut également s’effectuer au CAAD. Une personne peut déjà être admise au CAAD pour une mesure de substitution à la détention provisoire (art. 237 CPP) ou pour une exécution anticipée de mesure (art. 236 CPP).
Les personnes qui souhaitent intégrer le CAAD doivent être stabilisées psychiquement et sevrées avant leur admission.
L’admission fait l’objet d’un contrat qui pourra être maintenu ou interrompu à la fin de la période d’intégration.
Ne sont pas admis au CAAD :
- les mineur(e)s ou les personnes âgées de plus de 60 ans
- les personnes non sevrées aux produits psychotropes
- les personnes non stabilisées au niveau psychique
- les couples